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Spider-Man 2002 vf

Description: Spider-Man est un film américain de Sam Raimi, sorti en 2002. C'est l'adaptation cinématographique du comics de Marvel Spider-Man créé par Stan Lee et le dessinateur Steve Ditko. Il a donné lieu à deux suites, Spider-Man 2 en 2004 et Spider-Man 3 en 2007.

Résumé détaillé:
Orphelin, Peter Parker est élevé par sa tante May et son oncle Ben dans le borough de Queens à New York. Après avoir été mordu par une araignée génétiquement modifiée qui s'était échappée d'un laboratoire qu'il visitait avec sa classe, il se découvre des pouvoirs surhumains (une force et une agilité hors du commun, la capacité d’adhérer aux parois (uniquement avec pieds et mains) ainsi qu'un « sens d'araignée » l'avertissant des dangers imminents).

Norman Osborn, président et fondateur de la société Oscorp, tente lui-même une expérience sur un produit sur lequel il travaille. Mais cela affecte sa personnalité : il devient violent, agressif et tue son assistant en laboratoire. Un soir, Peter participe à un combat de catch où une récompense de 3000 $ est promise au combattant survivant pendant 3 minutes face au tronçonneur (Bonesaw). Peter y participe sous l'identité de Spider-Man et réussit à battre le catcheur en 2 minutes. Après le combat, l'organisateur refuse de lui donner la récompense, ne lui donnant que 100 $. Au même instant, l'organisateur malhonnête se fait braquer par un voleur. Pour se venger, Peter laisse le voleur s'enfuir avec tout l'argent.


Malheureusement cette erreur coûtera la vie à son oncle qui l'attend dans la rue et se fait tirer dessus par le voleur qui s'enfuit. Peter remet alors son habit de Spider-Man et poursuit le voleur. Il le rattrape et le neutralise, mais ce dernier trébuche et passe à travers une fenêtre, se tuant en contre-bas. Se sentant responsable de la mort de son oncle, Peter se fabrique le célèbre costume de Spider-Man et décide d'utiliser ses nouveaux pouvoirs pour faire le bien.

Plus tard, Norman Osborn perd sa société, ses délégués décidant de vendre son entreprise à Quest, et est contraint de démissionner. À la suite de cela, il devient le Bouffon Vert, attaque la ville de New York et tue ses anciens délégués. Mais Spider-Man le neutralise. Norman change radicalement de personnalité et oblige son fils à rompre avec Mary-Jane. Renfilant son costume de Bouffon Vert, celui-ci capture Spider-Man et lui propose une alliance pour détruire la ville. Après avoir sauvé un bébé d'un incendie, Spider-Man tombe à nouveau sur le Bouffon Vert et l'affronte en réponse à son offre.

Offensé, le Bouffon Vert envoie tante May à l'hôpital et prend en otage Mary-Jane, ainsi que des scouts. Spider-Man les sauve, mais le Bouffon Vert le balance dans un bâtiment abandonné et inflige une correction au héros. En déclarant vouloir tuer Mary-Jane, Norman provoque la colère de Peter qui reprend le dessus sur lui et ce dernier découvre que c'est le père d'Harry qui se cache sous le casque du méchant. Norman tente de tuer Peter avec son planeur, mais le jeune homme esquive et Norman est transpercé par sa propre arme. Juste avant de mourir, Norman dit à Peter de ne rien dire à Harry. Lors des funérailles, Mary-Jane va voir Peter pour lui avouer ses sentiments, l'embrasse, mais celui-ci, refusant de mettre sa vie en danger, ne lui offre que son amitié.

Fiche Technique:
  • Réalisation : Sam Raimi
  • Scénario : David Koepp, d'après l'œuvre de Stan Lee
  • Directeur de la photographie : Don Burgess
  • Musique : Danny Elfman
  • Créateur des costumes : James Acheson
  • Montage : Arthur Coburn
  • Production : Laura Ziskin et Ian Bryce
  • Producteurs délégués : Stan Lee et Avi Arad
  • Sociétés de production : Columbia Pictures, Laura Ziskin Productions et Marvel Entertainment
  • Distribution : Columbia TriStar Films
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Genres : Action, fantastique, super-héros
  • Durée : 121 minutes
  • Budget de production (estimation) : 139 000 000 $
  • Dates de sortie :
  • États-Unis : 3 mai 2002
  • France : 12 juin 2002
Autour du film
Un trailer du film présentait une scène où le super-héros attrape un hélicoptère Eurocopter AS355 dans lequel un groupe de braqueurs de banque cherche à fuir. L'appareil est brusquement stoppé en plein vol puis propulsé vers l'arrière vers ce qui semble être un filet. On comprend que c'est en fait une toile d'araignée gigantesque filée entre les tours jumelles du World Trade Center. La scène a été enlevée après les attentats du 11 septembre, mais les tours apparaissent furtivement à quelques endroits du film.

La scène dans laquelle Peter Parker rattrape les aliments projetés en l'air lorsque Mary-Jane glisse dans la cantine a été tournée sans l'aide d'effets spéciaux numériques, et a nécessité 15 prises.
Le Spider-Man des films de Sam Raimi n'apparaît que dans Spider-Man et ses suites mais il est mentionné dans un comics Spider-Verse de Marvel Comics[pas clair]. Dans ce comics, les Spider-Men de chaque univers se rassemblent et forment la Spider-Armée afin de lutter contre les Héritiers, des vampires immortels se nourrissant d'eux.

Analyse et Développement:
Une toile d'accords et procès
En 1985, Marvel Comics ouvre une enchère pour les droits d'adaptation de Spider-Man mais seul Menahem Golan propriétaire du studio Cannon Group enchérit pour 225 000 USD mais à condition de lancer la production avant avril 1990. À cette époque, la société Cannon a produit le dernier Superman avec Christopher Reeve. Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse, Poltergeist) puis Joseph Zito (Portés disparus, Invasion USA) planchent à l'époque successivement sur l'écriture d'un projet qui tient la route. Mais la société Cannon est en difficulté financière, tandis que Menahem Golan fonde un studio nommé 21st Century Film Corp, son associé Yoram Globus reste à la tète de Cannon qui est absorbé par Pathé Communications alors dirigé par Giancarlo Parretti. En avril 1989, Parretti et Globus transfère les droits de Spider-Man à 21st Century Film Corp, accord confirmé en juillet 1989 par Marvel qui repousse la production à janvier 1992. MGM qui a récupéré les droits de 21st Century après sa faillite contestera ce transfert initié par Parretti. 21st Century vends en 1989 les droits de distribution télévisuelle à Viacom et ceux vidéo à RCA/Columbia, coentreprise entre RCA et Columbia Pictures, vendue en septembre par Coca-Cola à Sony.
En 1991, Marvel, 21st Century et Carolco forment un accord pour produire un film avant mai 1996 avec l'intention de prendre James Cameron comme réalisateur. Cameron, qui a travaillé avec Carolco sur Terminator 2, propose un scénario long et ambitieux qui met en scène L'Homme-sable et Electro, mais la société Carolco fait faillite en 1996. MGM achète une partie de la société Carolco et réclame les droits sur Spider-Man. Les droits sont coincés dans un nœud juridique dont Hollywood a le secret pendant près de 10 ans. Plusieurs procès sont lancés. Golan au travers de 21st Century réclame dès 1993 que son nom apparaisse dans le générique comme producteur du futur film de Carolco, puis Carolco intente des procès contre Sony et Viacom qui lancent eux aussi des contre-procès. En 1994, MGM entame un procès mais la période est difficile avec les soucis judiciaires de l'affaire du Crédit lyonnais mêlant Giancarlo Parretti, Pathé Communications, MGM/UA et Kirk Kerkorian, la banqueroute de Marvel ne simplifiant rien. Le 2 mars 1999, au bout de huit années de procès, Columbia Pictures et sa maison-mère Sony Pictures Entertainment obtiennent les droits de produire des films sur Spider-Man réclamés par MGM. Plusieurs procès avaient été initié à la suite de la vente des droits par Marvel à trois sociétés indépendantes dans les années 1980, l'une ayant licencié la production de la télévision et la vidéo à Viacom et Sony. La MGMP aurait de son coté hérité ou conclut un contrat les droits pour le cinéma de l'une des sociétés disparue entretemps. Marvel avait engagé un contre-procès réclamant des droits à MGM mais Marvel et la MGM ont conclu un accord pour arrêter les poursuites tandis qu'en parallèle Sony concluait un contrat comprenant une avance de 10 à 15 millions d'USD pour produire un film Spiderman, une suite et des séries télévisées à condition que Toy Biz fabrique les jouets dérivés.
Il faut donc attendre 1999 pour que Columbia récupère les droits d'adaptation avec le développement concocté par James Cameron, mais ce dernier n'est plus intéressé. C'est alors le défilé des réalisateurs en vogue à Hollywood dans le bureau de Columbia Pictures : Jan de Bont, Tim Burton, Chris Columbus, Roland Emmerich, David Fincher, Ang Lee et enfin Sam Raimi, qui l'emporte finalement. Le réalisateur, aidé par David Koepp, Scott Rosenberg et Alvin Sargent, repart du scénario de Cameron mais ne gardera finalement que l'idée des toiles organiques. Le tournage est achevé en juin 2001 avec une sorti prévu pour Noël 2001 mais des effets spéciaux supplémentaires sont requis et la date repoussée à mai 20022. Bloomberg souligne que même la bande annonce a subi des aléas avec une diffusion prévue initialment vers mi-septembre et repoussée à cause des attentats du 11 septembre 2001

Bande originale
  • Danny Elfman: La bande originale du film a été composée par Danny Elfman en 2002, sous le titre Spider-Man - Original Motion Picture Score.
  • Divers artistes: Cet album, sous le nom Spider-Man - Music From and Inspired by, reprend deux titres de Danny Elfman Main Titles et Farewell. Plusieurs morceaux entendus durant le film When It Started, What We're All About, My Nutmeg Phantasy et Theme from Spider Man ainsi que d'autres titres inspirés du film, dont la reprise de Theme from Spider Man (Revamped Theme from T.V. Show) du groupe Aerosmith
  • Chanson: Le chanteur et guitariste du groupe de metal Nickelback Chad Kroeger a composé avec Josey Scott la chanson « Hero ». Le clip représente Chad Kroeger, Mike Kroeger et Josey Scott sur le toit d’un immeuble en train de jouer et quelques séquences de Spiderman sur un panneau publicitaire
Revue:
Les années 2000 ont vu la véritable naissance, à très grande échelle, du film de super-héros. Un genre à part entière, évidemment lié de façon intime à l’univers du comic book, dont les anciennes fondations ont laissé leur place à deux modèles qui ont établi les nouvelles lois du genre : le X-Men de Bryan Singer et le Spider-Man de Sam Raimi. Décomplexer et faire évoluer de façon considérable la grammaire cinématographique afin de transposer l’énergie d’un coup de crayon en celle, à priori incomparable, d’un mouvement de caméra, c’était tout le défi de cet essai pour un Sam Raimi s’imposant comme l’homme de la situation. Le projet d’une adaptation cinématographique des aventures de l’homme-araignée a longtemps tourné à Hollywood, avec différents noms attachés tels que David Fincher, Ang Lee, Jan de Bont et bien sur James Cameron.

Trop casse-gueule, il faudra attendre les années 2000, une évolution considérable dans le domaine des effets numériques et quelques réalisateurs « geeks » pour que l’engouement reprenne. En 2000 sort X-Men, premier galop d’essai de cette nouvelle vague et succès retentissant. Deux ans plus tard, un fringuant réalisateur de 43 ans qui vient de passer les dix dernières années à tenter de prouver à son public qu’il était capable de faire autre chose qu’Evil Dead, qui avait en 1990 semé la graine de ce que devait être un film de super-héros type comic book, avec Darkman, se lance dans l’aventure Spider-Man. Sam Raimi aime Spider-Man, il vénère le héros et ce qu’il symbolise (la prise de pouvoir des nerds), il était donc clairement l’homme de la situation pour tisser film après film une saga d’une cohérence visuelle et narrative remarquable, repoussant sans cesse les limites et parvenant à jongler avec des impératifs de studio.

Ce premier film est celui de l’apprentissage. Il ancre la trilogie autour d’une ossature assez particulière faisant écho aux trois grandes étapes de la vie d’un être humain adulte. La première étape est le passage de l’enfance à l’adolescence. L’insouciance, voire l’innocence, se retrouve tout à coup mise à mal par une somme d’informations et de transformations ingérables. Dans Spider-Man, jusqu’à la conclusion un brin amère sur la condition de super-héros, tout est plutôt lumineux, la noirceur étant réservée au monde des adultes symbolisé autant par Oncle Ben et Tante May que par Norman Osborn. Qui dit passage de l’enfance à l’adolescence dit découverte du corps.

Une découverte organique calquée sur l’apparition des pouvoirs de Peter Parker, qui dans cet épisode seront vus comme une bénédiction, suscitant une véritable excitation chez le jeune homme (et chez le peuple qui voit en ce héros un homme, et donc un mâle reproducteur, idéal). Cet élément déjà essentiel dans le comic book est parfaitement intégré à l’ossature narrative de David Koepp et au dispositif de Sam Raimi. En cela, ce Spider-Man, comme les suivants de la trilogie, tient de l’adaptation parfaite car il y développe l’essence même de pourquoi ce héros est à ce point intégré à l’inconscient collectif, bien plus que la plupart de ses confrères, à l’exception de Superman et Batman. Spider-Man est un super-héros envers lequel l’empathie est naturelle, et le réalisateur l’a très bien compris.

Mais plus encore, c’est l’identification qui fonctionne à merveille. Car Peter Parker a toujours été une sorte de miroir pour le lecteur. Il n’a pas le physique d’un mannequin, il est maladroit avec les filles, il est intelligent, obsessionnel, vient d’une famille qui ne roule pas sur l’or et c’est un nerd. Là encore, Sam Raimi ne trahit jamais cet élément fondateur essentiel et à ce titre, le choix de Tobey Maguire dans la peau de Peter est une idée de génie. Car il représente toute l’essence de ce personnage. Spider-Man est donc un film sur l’apprentissage et le passage à l’adolescence, sur la découverte.

Cela passe évidemment par la mise en place d’une figure obsessionnelle centrale, qui sera, dans le cas de la trilogie de Sam Raimi, celle de Mary Jane. Toute l’architecture narrative et émotionnelle de la trilogie est fondée sur ce personnage-pivot. Les actions de Peter/Spidey seront en grande partie dictées par ses sentiments pour elle et sa présence ou son absence du cadre auront un effet immédiat sur ses agissements. Kirsten Dunst apporte du corps au personnage de Mary Jane qu’elle modèle parfaitement pour en faire autre chose qu’un simple faire-valoir. Elle est la muse, la fille de ses rêves qu’il ne pouvait jamais approcher et qui, par le biais du costume, et donc d’une progression vers l’âge adulte, devient accessible. Pour ce qui est du rituel initiatique et du cheminement personnel, Spider-Man est un film d’une intelligence remarquable dans la symbolique. Et d’une fidélité exemplaire au matériau d’origine, à savoir pour Sam Raimi la période Stan Lee/Steve Ditko, qu’il embrasse pour livrer un film à la portée universelle : pas ou peu d’indices temporels.

Tout le discours du film tient dans sa grande séquence d’action, l’affrontement contre le bouffon vert qui donne lieu à ce point très important lors de la scène du pont : Spider-Man doit choisir entre sauver MJ et sauver des anonymes dans une cabine de téléphérique. Sauver celle qui habite le cœur de Peter Parker ou accepter le statut de super-héros du peuple. La dialectique de cette séquence et ses enjeux traduisent tout le projet de Sam Raimi concernant le personnage et s’avère en parfaite cohérence avec les séquences majeures des films suivants qui vont prolonger le travail d’étude de la figure du héros.

Par ailleurs, une fois passée cette scène, Sam Raimi se lâche complètement pour poursuivre l’affrontement entre le héros et son ennemi juré, avec une grammaire cinématographique digne des excès graphiques de la trilogie Evil Dead, posant au passage les bases d’un autre motif central de la trilogie : la destruction du costume du héros et le dévoilement de son visage humain, brouillant la frontière entre les deux personnalités de Peter Parker. Dans son dernier acte, Spider-Man perd en légèreté et annonce un développement passionnant autour de motifs classiques de la tragédie, entre grand amour contrarié, fratricide et surtout, digestion progressive des paroles d’Oncle Ben concernant le sens des responsabilités de chaque être humain. Riche, exaltant, parfois fou et fondamentalement généreux, ce premier opus pose les bases solides de ce qui restera comme une des plus belles sagas des comic book movies.

Secrets de Tournages
"Spider-Man" en chiffres
  • 120 millions de dollars : le budget du film
  • 50 millions de dollars : le budget marketing du film
  • 500 plans d'effets spéciaux
  • 6 mois de tournage
  • 100 000 dollars : le prix de chaque costume de Spider-Man
  • 120 pièces différentes et six mois ont été nécessaires à la création du costume
  • 4 : nombre de costumes dérobés sur le tournage
  • 25 000 dollars : récompense offerte en échange de costumes manquants. Aucun n'a été rapporté
  • 5 comédiens sous le costume du super-héros : Tobey Maguire et quatre cascadeurs aux aptitudes physiques différentes
  • 114 millions de dollars : les recettes du film en trois jours. Du jamais vu...
  • 43,7 millions de dollars : les recettes record du film pour la seule journée du 4 mai
  • 3 876 : le nombre de cinémas où le film a été projeté aux Etats-Unis. Un record !
  • 12 000 : figurants nécessaires lors de la scène de Times Square
  • 3 : le nombre de films Spider-Man déjà envisagés
  • 8 (au moins) : apparitions clin d'oeils qui émaillent le film (Ted Raimi, Bruce Campbell, Lucy Lawless, Sam Raimi, Stan Lee, Randy Savage, Macy Gray)
Le porte-bonheur de Sam Raimi...
Comme dans chacun de ses films depuis Evil Dead, Sam Raimi a utilisé sa vieille voiture dans Spider-Man. Cette 1973 Oldsmobile Delta 88 est devenue le porte-bonheur du cinéaste...

Le casting des seconds rôles
Le casting de Spider-Man a donné lieu a de nombreuses rumeurs. Outre l'attribution du rôle-titre, finalement décroché par Tobey Maguire, les rôles du Bouffon Vert et de Mary Jane Watson ont également beaucoup fait parler d'eux. Le premier est finalement revenu à Willem Dafoe mais John Malkovich avait longtemps été pressenti. Quant au rôle de Mary Jane Watson, décroché par Kirsten Dunst, il était un temps pressenti pour Julia Stiles et Alicia Witt.

Histoire d'un casting...
Pour trouver le comédien qui incarnerait le rôle de Peter Parker, alias Spiderman, Sam Raimi ainsi que les producteurs du film ont tergiversé de longs mois. Les noms de Freddie Prinze Jr., Wes Bentley ou encore Jude Law ont été souvent cités, mais c'est finalement Tobey Maguire qui a décroché le droit d'enfiler le costume de l'homme-araignée. Ce sont ses essais dans le costume de Spider-man qui auraient définitivement fait pencher la balance en sa faveur. "Il est le coeur et l'équilibre du film", déclare Sam Raimi à son sujet.

Le costume de Spider-man volé !
Si le tournage de Spider-Man a connu un drame avec la mort d'un ouvrier, il a également connu un épisode plus anecdotique. La production a ainsi eu la désagréable surprise de constater le vol de quatre costumes identiques de l'homme-araignée. Un incident sans conséquences toutefois, de nombreux costumes étant créés à l'évance afin de parer à toute mésaventure de ce type.

Spider-man cherche des figurants
Le tournage de Spider-Man a donné sa chance à de nombreux figurants, pour la plupart sans expérience. Pour les besoins de scènes de foule, la production a en effet lancé un vaste appel à la population de Los Angeles en proposant de jouer dans le film. Pour information, 12 000 figurants ont été nécessaires pour l'une des scènes de foule du film.

Sam Raimi : un fan inconditionnel
Sam Raimi, le réalisateur de Spider-Man, est un fan inconditionnel du super-héros. Autant dire que mettre en scène les aventures de l'homme-araignée était pour lui un cadeau du ciel. "Je ne pouvais pas résister", avoue-t-il. "Je suis allé voir Columbia Pictures et je leur ai avoué ma passion pour le personnage et mon respect, mon admiration, pour l'oeuvre de tous les grands auteurs et artistes de chez Marvel. Le lendemain, j'apprenais que j'avais été choisi pour réaliser le film..."

Un tournage endeuillé
Le tournage de Spider-Man a connu un épisode dramatique. En mars 2001, un ouvrier est décédé, percuté par une grue qui portait une grande structure métallique. La victime faisait partie d'une équipe qui recréait une façade de bâtiment des années 30.

Une responsabilité énorme...
Sam Raimi ne cache pas avoir eu une certaine appréhension à l'idée de réaliser Spider-Man. "J'était conscient de pénétrer un territoire sacré : Spider-man a derrière lui trois générations d'admirateurs... En tant que fan, j'avais une terrifiante responsabilité. Je me suis concentré sur ce qui fait l'authenticité, l'esprit, l'âme du personnage, pour raconter la meilleure histoire possible."

Un rôle très physique...
Tobey Maguire a subi un entraînement intense pour se préparer au rôle de Spider-Man. Pendant plusieurs mois, il a développé à la fois sa force et son agilité. "J'ai beaucoup travaillé ma souplesse, en grande partie par le biais du yoga", explique l'acteur. "Je me suis entraîné avec un instructeur de gymnastique pour acquérir l'agilité et le sens de l'équilibre dans les airs. J'ai fait du trampoline, des sauts, des flips, je me suis entraîné aux coups de pieds et de poings et j'ai soulevé beaucoup, beaucoup de fonte ! Sans oublier la course, le vélo et la préparation psychologique elle-même."

Le culte Spider-man
Spider-man, l'homme-araignée, est l'un des super-héros les plus populaires au monde. Créé par Stan Lee et Steve Ditko, il apparaît pour la première fois dans la bande-dessinée Amazing fantasy. Le succès est immédiat, le public se prenant immédiatement d'affection pour ce super-héros aérien et humain. Dès lors, c'est la "Spider-mania" : plusieurs centaines de millions d'albums ont été vendus à ce jour.

Une apparition qui swingue !
L'une des stars de la soul-music américaine fait une apparition dans Spider-Man. Il s'agit de la chanteuse Macy Gray, que l'on peut voir quelques instants chanter sur une scène en plein air, puis totalement stupéfaite par l'arrivée mouvementée du Bouffon vert.

Le costume de Sam Raimi
Un cinéaste de grande classe. Sam Raimi a pour habitude de s'habiller en costume / cravate sur tous ses tournages. Une manière pour le réalisateur de témoigner son respect pour ses collaborateurs, de ses vedettes au plus "petit" technicien...

Sam Raimi dans Spider-man !
Sam Raimi ne s'est pas contenté de réaliser Spider-Man. L'Américain s'est également octroyé un rôle de figurant dans l'une des scènes de foule du long-métrage. A vous de le repérer !

Une " audition " d'araignées...
Pour trouver les vraies araignées du film, Sam Raimi s'est lui-même chargé d'organiser une "audition d'araignées". Plusieurs spécimens lui ont été présentés, dont un venu tout droit de Nouvelle-Zélande qui a nécessité une autorisation spéciale pour être transporté aux Etats-Unis.

Un costume fidèle à l'original
Pour Sam Raimi, il n'était pas question de réinventer le célèbre costume de l'homme-araignée, mais plutôt de "le traduire à l'écran". Le chef costumier explique qu'"il a fallu six mois de développement. Le costume est basé sur la tension, il est fait d'une pièce depuis les bottes jusqu'au sommet du crâne. Le tissu a été imprimé avec un motif rectangulaire réalisé par ordinateur qui crée l'illusion de la dimension, presque un effet 3-D. Il y a plus de 120 motifs sérigraphiés individuels sur le costume, pour l'ombrage et les reflets de lumière..."

Raimi – Campbell : une amitié solide
C'est par amitié que Sam Raimi a donné un petit rôle à Bruce Campbell dans Spider-Man. Celui qu'il a dirigé dans nombre de ses films, à commencer par le film d'horreur Evil Dead, incarne le présentateur du combat de catch dans lequel s'illustre Peter Parker pour gagner de l'argent.

L'épisode James Cameron
Avant l'implication de Sam Raimi dans l'aventure Spider-Man, un autre grand metteur en scène s'était investi dans le projet. James Cameron souhaitait en effet réaliser l'adaptation du célèbre comic-book, mais l'Américain avait finalement renoncé, fatigué par d'interminables juridiques pour s'octroyer les droits des aventures de l'homme-araignée.

Lucy Lawless en punk
Célèbre héroïne de la série télévisée Xena la guerrière (produite par Sam Raimi), Lucy Lawless a accepté de faire une apparition clin d'oeil dans Spider-Man. Elle incarne une punk lors d'une scène de micro-trottoir.

Une genèse de 17 ans
Spider-Man aura connu une genèse mouvementée. Initialement développé par la firme Cannon (à qui Marvel cède les droits en 1985), le projet connaît une longue phase de développement ponctuée de réécritures incessantes. Après la faillite de Cannon, Menahem Golan, l'un de ses fondateurs, cherche à éponger ses dettes et disperse les droits de l'adaptation entre divers acteurs du marché. Il faudra près de dix ans pour que la Columbia parvienne à démêler cet imbroglio juridique, obtenir la totalité des droits, et mettre en chantier Spider-Man...

Entretien d'embauche pour Sam Raimi
Pour diriger les aventures de Spider-Man sur grand écran, Sam Raimi a dû convaincre les producteurs de la Columbia de sa connaissance du comic-book. Dix-huitième nom au bas d'une longue liste de réalisateurs envisagés pour le projet (dont David Fincher, Ang Lee ou Chris Columbus), il a effectué de nombreuses recherches et préparé une argumentation apte à convaincre les financiers (dont la nécessité d'aborder le côté humain de Spider-Man et de ne pas se contenter d'une succession d'effets spéciaux). Un entretien d'embauche fort convaincant...

Stan Lee dans "Spider-Man" ?
Après un caméo dans X-men en vendeur de hot-dogs sur la plage, Stan Lee, créateur de Spider-Man et de nombreux autres super-héros et ancien rédacteur en chef des Marvel Comics, fait une nouvelle apparition clin d'oeil dans Spider-Man. A nouveau en vendeur ! Lors de la scène de foule de Times Square, il incarnait un vendeur de lunettes proposant des lunettes à Peter Parker... Et pas n'importe lesquelles : celle du X-man Cyclope ! Malheureusement, cette apparition humoristique sera coupée au montage...

Tobey Maguire pas fan du comic-book
Etrangement, Tobey Maguire connaissait très peu le comic-book Spider-Man. Loin d'être un fan de la bande-dessinée originale, il a lu de nombreux numéros pour préparer son rôle et saisir le personnage de Peter Parker / Spider-Man, et fait confiance à Sam Raimi, grand fan de l'homme araignée depuis son enfance.

Spider-Man et le 11 septembre
11 septembre 2001. Les attentats terroristes sur le World Trade Center plongent l'Amérique et le reste du monde dans un traumatisme sans précédent. Comme de nombreux studios hollywoodiens, les dirigeants de la Columbia réagissent dès le lendemain et décident de retirer du web la première bande-annonce de Spider-Man, qui figurait une gigantesque toile d'araignée tendue entre les tours jumelles. De même, la première affiche du film, sur laquelle les buildings se reflétaient dans les yeux du super-héros, est retouchée. Si la scène de la bande-annonce, initialement prévue pour figurer dans le film est coupée au montage, Sam Raimi décide, en hommage aux victimes, de réintroduire les buildings lors des différentes scènes de vue d'ensemble de New York.

Déjà un Spiderman 2 !
A peine Spider-Man est-il sorti dans les salles américaines que déjà, les annonces pour une suite se sont succédé ! Cette suite était déjà clairement programmée, les contrats étant même signés, mais le succès colossal du film aux Etats-Unis a précipité les choses. Il a ainsi été décidé que le tournage de Spiderman 2 débuterait en janvier 2003, toujours sous la direction de Sam Raimi, et que le film sortirait dans les salles américaines au mois de mai de la même année.

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