L'exique des films d'horreur
Les amateurs de films d’horreur ont parfois un vocabulaire que l’on peut qualifier de…particulier. Quand on n’y connait rien – ou pas grand chose – il est donc fréquent d’éprouver un bon vieux moment de solitude face à des questions du genre « Y’a un slasher qui vient de sortir, un rape & revenge en mode found foutage : ça te dit de venir ? » ou des affirmations telles que « Franchement, ce reboot est nase : le boogeyman est moche et la final girl est pas crédible !».
Pour vous venir en aide, je vous ai concocté un lexique qui devrait vous permettre de briller en société et dire adieu à ces moments de solitude franchement gênants…
Bogeyman :
Le bogeyman, ou croque-mitaine en français, est un personnage maléfique dont on parle aux enfants pour leur faire peur et ainsi les rendre plus sages. La crainte provoquée par la menace de tels personnages crée une peur qui n’a plus besoin d’être motivée : le croque-mitaine se cacherait sous le lit ou dans le placard et attendrait qu’un pied ou une main dépasse du lit pour tirer dessus, l’enfant serait alors aspiré sous le lit et disparaîtrait pour toujours. Il est également connu sous d’autres appellations : boogeyman, boogyman, bogyman, boogieman, boogey monster…
Exemple de bogeyman : Freddy Krueger dans Les Griffes de la nuit constitue la représentation parfaite du croque-mitaine au cinéma.
Cliffhanger :
Le terme cliffhanger est une expression anglophone qui désigne, dans la terminologie des œuvres de fiction, un type de fin ouverte visant à créer un fort suspense et à accrocher violemment son spectateur. On dira qu’il y a cliffhanger quand un récit s’achève avant son dénouement, à un point crucial de l’intrigue, quitte à laisser un personnage dans une situation difficile, voire périlleuse. Ce terme, initialement réservé à des romans fantastiques publiés chaque semaine, a d’abord contaminé le grand écran avant de toucher les séries télévisées.
Exemples de cliffhanger : les séries TV de type Dexter ou 24h chrono se concluent bien souvent par un cliffhanger.
Comédie horrifique :
Une comédie horrifique est un film qui associe les deux univers des films d’horreur et de la comédie. Le résultat, souvent plus drôle qu’effrayant, prend souvent la forme de parodie, de satire ou de pastiche.
Exemples de comédies horrifiques : Shaun of the dead ; Bienvenue à Zombieland ; Le loup-garou de Londres.
Cross-over :
Terme inspiré de la Bande Dessinée, notamment américaine (les comics), on appelle cross-over toute histoire mêlant des personnages issus de deux séries de fiction distinctes, ou impliquant les héros de plusieurs séries de fiction dans une même histoire globale. Au cinéma, c’est la rencontre de deux univers de films, généralement des franchises lucratives.
Exemples de cross-over : Freddy vs Jason ; Alien vs Predator.
DTV (Direct-to-Dvd )
Se dit d’un film sortant directement en DVD, soit pour des raisons propres au distributeur, soit parce qu’il n’a pas rencontré le succès escompté dans son pays d’origine.
Exemples de DTV : Détour mortel 2 ; I spit on your grave ; La malédiction de Chucky
Épouvante:
On peut parler d’épouvante lorsque, dans le monde du réel ou de l’imaginaire, on se trouve en présence de phénomènes qui tendent à susciter chez le spectateur certaines réactions psychiques ou viscérales dans le registre de la peur, de l’angoisse. L’épouvante joue souvent sur la suggestion ainsi que sur une certaine dimension psychologique dérangeante.
Exemples de films d’épouvante : Halloween, la nuit des masques ; Cold Prey ; Scream.
Fantastique :
On peut parler de fantastique lorsque, dans le monde réel, on se trouve en présence de phénomènes incompatibles avec les lois dites « naturelles ». Le fantastique met donc souvent en scène des créatures de légende, des morts-vivants, des fantômes, des sorcières, le Diable, les maisons hantées, les miracles, etc. Le fantastique devient horreur lorsque le spectacle s’avère affreux ou répugnant.
Exemples de films fantastiques : The Host ; Shining ; The Mist.
Flashback :
Dans une narration cinématographique, le flashback ou le retour en arrière est un procédé d’inversion, qui, dans la continuité narrative, fait intervenir une scène s’étant déroulée préalablement à l’action en cours ou principale.
Exemples de flashback : les faits présentés par Verbal Kint dans Usual Suspects, la chronologie du film Memento.
Flashforward :
Dans une narration, un flashforward intervient lorsque le spectateur est informé d’éléments futurs au temps principal du récit, figure que l’on peut opposer au flashback. Il s’agit d’inversions, en quelques sortes d’anachronismes.
Exemples de flashforward : la première scène du film Haute Tension ; les visions de Danny dans Shining.
Final girl :
Dans les films d’horreur (et souvent dans les slashers), la final girl est l’héroïne, ou plutôt la superhéroïne, qui subit un long supplice dans la seconde moitié du film…mais réussit finalement à s’en sortir vivante.
Exemples de final girls : Laurie Strode dans Halloween, la nuit des masques ; Ellen Ripley dans Alien ; Sydney Prescott dans Scream.
Found footage :
Genre cinématographique dans lequel tout ou partie du film est présenté comme un montage d’images récupérées, souvent laissées par des protagonistes portés disparus ou morts.
Exemples de Found footage : [REC], Le Projet Blair Witch, Paranormal activity
Franchise :
Une franchise, ou licence, est une série de films, par référence au contrat par lequel l’auteur du film est susceptible de céder certains droits d’exploitation à des tierces parties, notamment pour la réalisation de suites (qui reprendront le concept initial) ou de produits dérivés.
Exemples de franchises : Vendredi 13 ; Saw ; Freddy.
Giallo :
Version transalpine du slasher, le Giallo (littéralement, « jaune » en italien, de la couleur des couvertures des romans policiers populaires italiens) est un thriller à la frontière entre horreur, fantastique et érotisme. Très codé au niveau du récit et de l’esthétique, le giallo est constitué d’éléments récurrents : un tueur mystérieux avec des gants de cuir, des meurtres violents commis à l’arme blanche, un twist final plus ou moins audacieux, un jeu de caméras stylisé.
Exemples de Gialli : L’Oiseau au plumage de cristal ; L’Île de l’épouvante.
Genre (cinéma de) :
Le cinéma de genre (ou cinéma bis) recouvre les films répondant à certains codes (visuels, narratifs, techniques), non-conventionnels et indépendants. Défenseur et porte-drapeau d’une certaine philosophie, le cinéma de genre inclut comme son nom l’indique différents genres atypiques : westerns, films de kung-fu, films d’horreur, etc.
Exemples de films de genre : Ténèbres ; Evil Dead ; The Devil’s rejects.
Gore :
Sous-genre cinématographique du cinéma d’horreur, le gore met l’accent sur l’excès et l’abus de scènes sanglantes et se caractérise par un aspect formel très explicite dont l’objectif est d’inspirer le rire, le divertissement ou le dégoût au spectateur.
Exemples de films gores : Braindead ; Dead Snow.
Horreur :
L’horreur est un genre littéraire, sous-genre du fantastique, s’inscrivant dans le registre de la peur. Ce genre met souvent en scène des phénomènes surnaturels et des créatures à l’avenant : vampires, fantômes, loups-garous et autres monstres. Le film d’horreur cherche à susciter chez le spectateur l’angoisse et l’effroi, ou en tout cas, à le mettre mal à l’aise. Il cherche également la sensation de répugnance, en ce sens, c’est le domaine de l’horreur graphique.
Exemples de films d’horreur : L’Exorciste ; Chromosome 3 ; The Midnight meat train.
Jump scare :
Le jump scare est un procédé récurrent des films d’horreur et fantastiques destinés à faire sursauter le spectateur. Suivant une trame conventionnelle, une scène de jump scare commence souvent par l’isolement d’un personnage, s’accompagne d’une musique angoissante, et aboutit par un sursaut provoqué par un mouvement furtif (par exemple, l’apparition du tueur en arrière plan), un bruit (par exemple, une sonnerie de téléphone), ou les deux ! Mais parfois, le jump scare est totalement inattendu…
Exemples de jump scare : l’ultime scène de Carrie, l’ouverture du grenier dans [REC].
Préquelle :
Une préquelle (ou prequel) est une œuvre réalisée après une œuvre donnée, mais dont l’action se déroule avant du point de vue de l’univers de fiction. C’est un « épisode précédent mais réalisé après ». Cela pointe la différence entre le déroulement du temps de la fiction et celui du temps réel.
Exemples de préquelles : Star Wars, épisode 1 à 3.
Rape and revenge :
Le Rape and Revenge (littéralement « viol et revanche ») peut être affilié au cinéma d’exploitation, au cinéma d’horreur ou au thriller selon les films. Le scénario repose sur un ou plusieurs viols, suivi de la vengeance de la victime ou de ses proches. Le Rape and Revenge est probablement l’un des genres les plus controversés, accusé de voyeurisme et de complaisance par ses détracteurs…
Exemples de Rape and revenge : La Dernière maison sur la gauche ; Oeil pour oeil.
Reboot :
Un reboot est la « remise à zéro », la réinitialisation d’une franchise au cinéma, par le biais d’un nouveau film revisitant l’œuvre originale. Le reboot, contrairement au remake, ne reprend pas la trame de l’original. Seuls les personnages et l’univers restent inchangés, le reste n’est que nouveauté permettant d’influer un second souffle à une saga sur le déclin.
Exemples de reboot : Batman begins ; Halloween ; Vendredi 13.
Remake :
Un remake (du verbe anglais to remake qui signifie « refaire ») est un film adapté à partir d’un film existant précédemment. Le nouveau contenu peut être plus ou moins fidèle à l’original, en fonction des choix des nouveaux réalisateurs et producteurs. Le terme est étendu à la télévision, où certaines séries ont connu des remakes.
Exemples de remake : Piranha 3D ; La Mouche.
Science-fiction :
La science-fiction est un genre narratif structuré par des hypothèses sur ce que pourrait être le futur et/ou les univers inconnus (planètes éloignées, mondes parallèles, etc.), en partant des connaissances actuelles (scientifiques, technologiques, ethnologiques, etc.). Il se distingue du cinéma fantastique, genre qui inclut une dimension inexplicable, et du merveilleux (fantasy), qui parle de mondes magiques.
Exemples de films de science-fiction : Inception ; Predator ; Alien.
Scream Queen :
Actrice tenant régulièrement des rôles principaux dans des films d’horreur. Le terme dérive des hurlements que poussent souvent les victimes dans les films de ce genre, bien que les actrices désignées par ce terme ne jouent pas forcément des rôles de victimes.
Exemples de scream queens : Jamie Lee Curtis dans Halloween, la nuit des masques ; Marilyn Burns dans Massacre à la tronçonneuse.
Séquelle :
Une séquelle (ou sequel) est tout simplement la suite d’une œuvre, un nouvel épisode.
Exemples de séquelles : Halloween 2 ; Cold Prey 2 ; [REC] 2.
Série B :
Une Série B est un film à petit budget. L’appellation « B », souvent péjorative, sous-entend que la qualité du film est médiocre…même si ce n’est pas toujours le cas. Attention, le terme de série B ne désigne pas un genre cinématographique à proprement parler : il peut tout autant s’agir d’un film d’horreur, d’une comédie, d’un film d’action…
Exemples de séries B : Butcher ; Horribilis.
Série Z :
Contrairement à la série B, la série Z est nécessairement synonyme de médiocrité, de nullité artistique, de pauvreté technique. Son budget est encore plus faible, ses acteurs encore plus mauvais, si bien qu’il est parfois difficile de s’infliger un tel spectacle…
Exemples de séries Z : Les rats de Manhattan ; Zombie Ninja Gangbangers.
Slasher :
De l’anglais « slasher movie » (« to slash » signifiant littéralement « entailler »), le slasher est un sous-genre de film d’horreur mettant en scène les meurtres d’un tueur psychopathe qui élimine un par un les personnages de l’histoire (souvent des femmes ou des jeunes couples).
Exemples de slasher movies : Scream ; Halloween, la nuit des masques ; Butcher.
Snuff movie :
Le snuff movie met en scène la torture et le meurtre d’une ou plusieurs personnes. Dans ces films clandestins, la victime est censée ne pas être un acteur mais une personne véritablement assassinée. La réalité de ces films est toutefois discutée et relèverait plutôt de la légende urbaine.
Exemple de snuff movies : Le témoin muet ; Slaughter.
Splatstick :
Contraction de « splatter » (film exagérément gore) et « slapstick » (humour burlesque et violent), le splatstick consiste à faire une surenchère sur l’horreur et le sang de manière burlesque. Il s’agit d’un sous-genre de comédie horrifique.
Exemples de splatsticks : Braindead ; Re-animator ; Evil Dead 2.
Spin-off :
Également connu sous le terme « série dérivée », un spin-off est une œuvre de fiction se focalisant sur un ou plusieurs personnages (souvent secondaires) d’une précédente œuvre, ou ayant pour cadre le même univers de fiction sans pour autant avoir de personnage en commun avec elle.
Exemples de spin-off : Elektra, Le Roi scorpion.
Spoiler :
De l’anglais « to spoil », qui signifie « gâcher », un spoiler désigne généralement un texte qui dévoile tout ou partie de l’intrigue d’une œuvre (et gâche par conséquent le plaisir des personnes n’ayant pas encore vu l’œuvre en question).
Exemple de spoiler : la décence nous empêche ici de fournir un quelconque exemple !
Survival horror :
Le survival est un sous-genre de films d’horreur qui, comme son nom l’indique, narre l’histoire d’un ou plusieurs personnages qui luttent pour leur survie. Bien souvent confrontés à des monstres sans pitié, leur unique but est de sortir vivants du merdier dans lequel ils se sont embarqués !
Exemples de survival : The Descent ; Vertige ; Eden lake.
Thriller :
De l’anglais « to thrill » (frémir), le thriller cherche à provoquer chez le spectateur une certaine tension, un sentiment de peur. Au cinéma, un thriller est bien souvent synonyme de film à suspense. Le thriller est divisé en de nombreux sous-genres qui sont souvent une combinaison avec d’autres genres (thriller politique, thriller psychologique, thriller d’espionnage…).
Exemples de thrillers : Shutter Island ; Esther ; The Chaser.
Torture porn :
Sous-genre cinématographique du cinéma d’horreur et d’exploitation, où des individus vont se retrouver à la merci de sadiques pervers. Les victimes, souvent jeunes et belles, seront soumises à toutes sortes de brutalités, de tortures et autres atrocités qui porteront atteinte à leur sexualité et les mèneront généralement à une issue fatale.
Exemples de torture porn : La Dernière maison sur la gauche ; Cannibal Holocaust, Oeil pour œil
Twist :
Le Twist (ou retournement final) correspond à une fin inattendue, amenant le spectateur à voir l’histoire sous un angle différent. Une nouvelle interprétation de l’œuvre s’ouvre alors à lui et, dans le meilleur des cas, incite à un second visionnage du film de toute urgence !
Exemples de films s’achevant par un twist : Sixième Sens ; Saw ; Shutter Island.
Zombie :
Un zombie (ou zombi) est, dans la culture populaire occidentale, un mort-vivant partiellement décomposé, dépourvu de langage, de raison et souvent de conscience, qui survit en dévorant les vivants. Particulièrement friand de chair humaine, le zombie est dépourvu d’humanité.
Exemples de films de zombies : Zombie ; L’armée des morts ; 28 jours plus tard. Envie de mater un bon film de zombie ? Allez jeter un œil à notre Top 10 des meilleurs films de zombies !
Pour vous venir en aide, je vous ai concocté un lexique qui devrait vous permettre de briller en société et dire adieu à ces moments de solitude franchement gênants…
Bogeyman :
Le bogeyman, ou croque-mitaine en français, est un personnage maléfique dont on parle aux enfants pour leur faire peur et ainsi les rendre plus sages. La crainte provoquée par la menace de tels personnages crée une peur qui n’a plus besoin d’être motivée : le croque-mitaine se cacherait sous le lit ou dans le placard et attendrait qu’un pied ou une main dépasse du lit pour tirer dessus, l’enfant serait alors aspiré sous le lit et disparaîtrait pour toujours. Il est également connu sous d’autres appellations : boogeyman, boogyman, bogyman, boogieman, boogey monster…
Exemple de bogeyman : Freddy Krueger dans Les Griffes de la nuit constitue la représentation parfaite du croque-mitaine au cinéma.
Cliffhanger :
Le terme cliffhanger est une expression anglophone qui désigne, dans la terminologie des œuvres de fiction, un type de fin ouverte visant à créer un fort suspense et à accrocher violemment son spectateur. On dira qu’il y a cliffhanger quand un récit s’achève avant son dénouement, à un point crucial de l’intrigue, quitte à laisser un personnage dans une situation difficile, voire périlleuse. Ce terme, initialement réservé à des romans fantastiques publiés chaque semaine, a d’abord contaminé le grand écran avant de toucher les séries télévisées.
Exemples de cliffhanger : les séries TV de type Dexter ou 24h chrono se concluent bien souvent par un cliffhanger.
Comédie horrifique :
Une comédie horrifique est un film qui associe les deux univers des films d’horreur et de la comédie. Le résultat, souvent plus drôle qu’effrayant, prend souvent la forme de parodie, de satire ou de pastiche.
Exemples de comédies horrifiques : Shaun of the dead ; Bienvenue à Zombieland ; Le loup-garou de Londres.
Cross-over :
Terme inspiré de la Bande Dessinée, notamment américaine (les comics), on appelle cross-over toute histoire mêlant des personnages issus de deux séries de fiction distinctes, ou impliquant les héros de plusieurs séries de fiction dans une même histoire globale. Au cinéma, c’est la rencontre de deux univers de films, généralement des franchises lucratives.
Exemples de cross-over : Freddy vs Jason ; Alien vs Predator.
DTV (Direct-to-Dvd )
Se dit d’un film sortant directement en DVD, soit pour des raisons propres au distributeur, soit parce qu’il n’a pas rencontré le succès escompté dans son pays d’origine.
Exemples de DTV : Détour mortel 2 ; I spit on your grave ; La malédiction de Chucky
Épouvante:
On peut parler d’épouvante lorsque, dans le monde du réel ou de l’imaginaire, on se trouve en présence de phénomènes qui tendent à susciter chez le spectateur certaines réactions psychiques ou viscérales dans le registre de la peur, de l’angoisse. L’épouvante joue souvent sur la suggestion ainsi que sur une certaine dimension psychologique dérangeante.
Exemples de films d’épouvante : Halloween, la nuit des masques ; Cold Prey ; Scream.
Fantastique :
On peut parler de fantastique lorsque, dans le monde réel, on se trouve en présence de phénomènes incompatibles avec les lois dites « naturelles ». Le fantastique met donc souvent en scène des créatures de légende, des morts-vivants, des fantômes, des sorcières, le Diable, les maisons hantées, les miracles, etc. Le fantastique devient horreur lorsque le spectacle s’avère affreux ou répugnant.
Exemples de films fantastiques : The Host ; Shining ; The Mist.
Flashback :
Dans une narration cinématographique, le flashback ou le retour en arrière est un procédé d’inversion, qui, dans la continuité narrative, fait intervenir une scène s’étant déroulée préalablement à l’action en cours ou principale.
Exemples de flashback : les faits présentés par Verbal Kint dans Usual Suspects, la chronologie du film Memento.
Flashforward :
Dans une narration, un flashforward intervient lorsque le spectateur est informé d’éléments futurs au temps principal du récit, figure que l’on peut opposer au flashback. Il s’agit d’inversions, en quelques sortes d’anachronismes.
Exemples de flashforward : la première scène du film Haute Tension ; les visions de Danny dans Shining.
Final girl :
Dans les films d’horreur (et souvent dans les slashers), la final girl est l’héroïne, ou plutôt la superhéroïne, qui subit un long supplice dans la seconde moitié du film…mais réussit finalement à s’en sortir vivante.
Exemples de final girls : Laurie Strode dans Halloween, la nuit des masques ; Ellen Ripley dans Alien ; Sydney Prescott dans Scream.
Found footage :
Genre cinématographique dans lequel tout ou partie du film est présenté comme un montage d’images récupérées, souvent laissées par des protagonistes portés disparus ou morts.
Exemples de Found footage : [REC], Le Projet Blair Witch, Paranormal activity
Franchise :
Une franchise, ou licence, est une série de films, par référence au contrat par lequel l’auteur du film est susceptible de céder certains droits d’exploitation à des tierces parties, notamment pour la réalisation de suites (qui reprendront le concept initial) ou de produits dérivés.
Exemples de franchises : Vendredi 13 ; Saw ; Freddy.
Giallo :
Version transalpine du slasher, le Giallo (littéralement, « jaune » en italien, de la couleur des couvertures des romans policiers populaires italiens) est un thriller à la frontière entre horreur, fantastique et érotisme. Très codé au niveau du récit et de l’esthétique, le giallo est constitué d’éléments récurrents : un tueur mystérieux avec des gants de cuir, des meurtres violents commis à l’arme blanche, un twist final plus ou moins audacieux, un jeu de caméras stylisé.
Exemples de Gialli : L’Oiseau au plumage de cristal ; L’Île de l’épouvante.
Genre (cinéma de) :
Le cinéma de genre (ou cinéma bis) recouvre les films répondant à certains codes (visuels, narratifs, techniques), non-conventionnels et indépendants. Défenseur et porte-drapeau d’une certaine philosophie, le cinéma de genre inclut comme son nom l’indique différents genres atypiques : westerns, films de kung-fu, films d’horreur, etc.
Exemples de films de genre : Ténèbres ; Evil Dead ; The Devil’s rejects.
Gore :
Sous-genre cinématographique du cinéma d’horreur, le gore met l’accent sur l’excès et l’abus de scènes sanglantes et se caractérise par un aspect formel très explicite dont l’objectif est d’inspirer le rire, le divertissement ou le dégoût au spectateur.
Exemples de films gores : Braindead ; Dead Snow.
Horreur :
L’horreur est un genre littéraire, sous-genre du fantastique, s’inscrivant dans le registre de la peur. Ce genre met souvent en scène des phénomènes surnaturels et des créatures à l’avenant : vampires, fantômes, loups-garous et autres monstres. Le film d’horreur cherche à susciter chez le spectateur l’angoisse et l’effroi, ou en tout cas, à le mettre mal à l’aise. Il cherche également la sensation de répugnance, en ce sens, c’est le domaine de l’horreur graphique.
Exemples de films d’horreur : L’Exorciste ; Chromosome 3 ; The Midnight meat train.
Jump scare :
Le jump scare est un procédé récurrent des films d’horreur et fantastiques destinés à faire sursauter le spectateur. Suivant une trame conventionnelle, une scène de jump scare commence souvent par l’isolement d’un personnage, s’accompagne d’une musique angoissante, et aboutit par un sursaut provoqué par un mouvement furtif (par exemple, l’apparition du tueur en arrière plan), un bruit (par exemple, une sonnerie de téléphone), ou les deux ! Mais parfois, le jump scare est totalement inattendu…
Exemples de jump scare : l’ultime scène de Carrie, l’ouverture du grenier dans [REC].
Préquelle :
Une préquelle (ou prequel) est une œuvre réalisée après une œuvre donnée, mais dont l’action se déroule avant du point de vue de l’univers de fiction. C’est un « épisode précédent mais réalisé après ». Cela pointe la différence entre le déroulement du temps de la fiction et celui du temps réel.
Exemples de préquelles : Star Wars, épisode 1 à 3.
Rape and revenge :
Le Rape and Revenge (littéralement « viol et revanche ») peut être affilié au cinéma d’exploitation, au cinéma d’horreur ou au thriller selon les films. Le scénario repose sur un ou plusieurs viols, suivi de la vengeance de la victime ou de ses proches. Le Rape and Revenge est probablement l’un des genres les plus controversés, accusé de voyeurisme et de complaisance par ses détracteurs…
Exemples de Rape and revenge : La Dernière maison sur la gauche ; Oeil pour oeil.
Reboot :
Un reboot est la « remise à zéro », la réinitialisation d’une franchise au cinéma, par le biais d’un nouveau film revisitant l’œuvre originale. Le reboot, contrairement au remake, ne reprend pas la trame de l’original. Seuls les personnages et l’univers restent inchangés, le reste n’est que nouveauté permettant d’influer un second souffle à une saga sur le déclin.
Exemples de reboot : Batman begins ; Halloween ; Vendredi 13.
Remake :
Un remake (du verbe anglais to remake qui signifie « refaire ») est un film adapté à partir d’un film existant précédemment. Le nouveau contenu peut être plus ou moins fidèle à l’original, en fonction des choix des nouveaux réalisateurs et producteurs. Le terme est étendu à la télévision, où certaines séries ont connu des remakes.
Exemples de remake : Piranha 3D ; La Mouche.
Science-fiction :
La science-fiction est un genre narratif structuré par des hypothèses sur ce que pourrait être le futur et/ou les univers inconnus (planètes éloignées, mondes parallèles, etc.), en partant des connaissances actuelles (scientifiques, technologiques, ethnologiques, etc.). Il se distingue du cinéma fantastique, genre qui inclut une dimension inexplicable, et du merveilleux (fantasy), qui parle de mondes magiques.
Exemples de films de science-fiction : Inception ; Predator ; Alien.
Scream Queen :
Actrice tenant régulièrement des rôles principaux dans des films d’horreur. Le terme dérive des hurlements que poussent souvent les victimes dans les films de ce genre, bien que les actrices désignées par ce terme ne jouent pas forcément des rôles de victimes.
Exemples de scream queens : Jamie Lee Curtis dans Halloween, la nuit des masques ; Marilyn Burns dans Massacre à la tronçonneuse.
Séquelle :
Une séquelle (ou sequel) est tout simplement la suite d’une œuvre, un nouvel épisode.
Exemples de séquelles : Halloween 2 ; Cold Prey 2 ; [REC] 2.
Série B :
Une Série B est un film à petit budget. L’appellation « B », souvent péjorative, sous-entend que la qualité du film est médiocre…même si ce n’est pas toujours le cas. Attention, le terme de série B ne désigne pas un genre cinématographique à proprement parler : il peut tout autant s’agir d’un film d’horreur, d’une comédie, d’un film d’action…
Exemples de séries B : Butcher ; Horribilis.
Série Z :
Contrairement à la série B, la série Z est nécessairement synonyme de médiocrité, de nullité artistique, de pauvreté technique. Son budget est encore plus faible, ses acteurs encore plus mauvais, si bien qu’il est parfois difficile de s’infliger un tel spectacle…
Exemples de séries Z : Les rats de Manhattan ; Zombie Ninja Gangbangers.
Slasher :
De l’anglais « slasher movie » (« to slash » signifiant littéralement « entailler »), le slasher est un sous-genre de film d’horreur mettant en scène les meurtres d’un tueur psychopathe qui élimine un par un les personnages de l’histoire (souvent des femmes ou des jeunes couples).
Exemples de slasher movies : Scream ; Halloween, la nuit des masques ; Butcher.
Snuff movie :
Le snuff movie met en scène la torture et le meurtre d’une ou plusieurs personnes. Dans ces films clandestins, la victime est censée ne pas être un acteur mais une personne véritablement assassinée. La réalité de ces films est toutefois discutée et relèverait plutôt de la légende urbaine.
Exemple de snuff movies : Le témoin muet ; Slaughter.
Splatstick :
Contraction de « splatter » (film exagérément gore) et « slapstick » (humour burlesque et violent), le splatstick consiste à faire une surenchère sur l’horreur et le sang de manière burlesque. Il s’agit d’un sous-genre de comédie horrifique.
Exemples de splatsticks : Braindead ; Re-animator ; Evil Dead 2.
Spin-off :
Également connu sous le terme « série dérivée », un spin-off est une œuvre de fiction se focalisant sur un ou plusieurs personnages (souvent secondaires) d’une précédente œuvre, ou ayant pour cadre le même univers de fiction sans pour autant avoir de personnage en commun avec elle.
Exemples de spin-off : Elektra, Le Roi scorpion.
Spoiler :
De l’anglais « to spoil », qui signifie « gâcher », un spoiler désigne généralement un texte qui dévoile tout ou partie de l’intrigue d’une œuvre (et gâche par conséquent le plaisir des personnes n’ayant pas encore vu l’œuvre en question).
Exemple de spoiler : la décence nous empêche ici de fournir un quelconque exemple !
Survival horror :
Le survival est un sous-genre de films d’horreur qui, comme son nom l’indique, narre l’histoire d’un ou plusieurs personnages qui luttent pour leur survie. Bien souvent confrontés à des monstres sans pitié, leur unique but est de sortir vivants du merdier dans lequel ils se sont embarqués !
Exemples de survival : The Descent ; Vertige ; Eden lake.
Thriller :
De l’anglais « to thrill » (frémir), le thriller cherche à provoquer chez le spectateur une certaine tension, un sentiment de peur. Au cinéma, un thriller est bien souvent synonyme de film à suspense. Le thriller est divisé en de nombreux sous-genres qui sont souvent une combinaison avec d’autres genres (thriller politique, thriller psychologique, thriller d’espionnage…).
Exemples de thrillers : Shutter Island ; Esther ; The Chaser.
Torture porn :
Sous-genre cinématographique du cinéma d’horreur et d’exploitation, où des individus vont se retrouver à la merci de sadiques pervers. Les victimes, souvent jeunes et belles, seront soumises à toutes sortes de brutalités, de tortures et autres atrocités qui porteront atteinte à leur sexualité et les mèneront généralement à une issue fatale.
Exemples de torture porn : La Dernière maison sur la gauche ; Cannibal Holocaust, Oeil pour œil
Twist :
Le Twist (ou retournement final) correspond à une fin inattendue, amenant le spectateur à voir l’histoire sous un angle différent. Une nouvelle interprétation de l’œuvre s’ouvre alors à lui et, dans le meilleur des cas, incite à un second visionnage du film de toute urgence !
Exemples de films s’achevant par un twist : Sixième Sens ; Saw ; Shutter Island.
Zombie :
Un zombie (ou zombi) est, dans la culture populaire occidentale, un mort-vivant partiellement décomposé, dépourvu de langage, de raison et souvent de conscience, qui survit en dévorant les vivants. Particulièrement friand de chair humaine, le zombie est dépourvu d’humanité.
Exemples de films de zombies : Zombie ; L’armée des morts ; 28 jours plus tard. Envie de mater un bon film de zombie ? Allez jeter un œil à notre Top 10 des meilleurs films de zombies !
Post a Comment